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Monde

Cessez-le-feu à Gaza : Macron hausse le ton contre Israël face aux « trop nombreuses pertes civiles »

Rédigé par Lina Farelli | Lundi 20 Novembre 2023 à 11:25

           

Alors que la situation dans la bande de Gaza ne cesse de se détériorer, le président français annonce le renforcement de l'aide humanitaire de la France et exhorte Israël à instaurer « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu » dans l'enclave palestinienne.



CC BY 2.0 DEED /Faces Of The World
CC BY 2.0 DEED /Faces Of The World
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont de nouveau défilé ce week-end en France et en Europe en solidarité avec les Palestiniens, en particulier ceux de Gaza qui font toujours face à une situation humanitaire des plus catastrophiques. Alors que plus de 13 000 morts sont aujourd'hui enregistrés dans l'enclave par les autorités locales, les appels au cessez-le-feu continuent de se faire plus pressants.

Une semaine après son interview à la BBC, Emmanuel Macron a plaidé, dimanche 19 novembre, pour « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu » face à « l'urgence pour la population de Gaza  ». « L’aide humanitaire doit pouvoir arriver le plus rapidement et le plus sûrement possible », a-t-il notamment communiqué sur X.

Le chef de l'Etat, pour qui la libération de tous les otages est « une priorité absolue pour la France », a notamment annoncé avoir affrété « un nouvel avion de l’armée de l’air qui transportera plus de 10 tonnes de fret médical en début de semaine. Il embarquera notamment deux postes sanitaires mobiles pour soigner environ 500 grands blessés chacun ».

Le président de la République a proposé de mettre à disposition des moyens aériens afin de permettre aux enfants blessés ou malades de Gaza qui ont besoin de soins urgents d'être soignés en France, « si cela est utile et nécessaire, où des dispositions sont prises pour recevoir jusqu'à 50 patients dans nos établissements hospitaliers ».

Les violences en Cisjordanie condamnées

Dans un entretien téléphonique avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a condamné, selon l'Elysée, les violences qui sont commises contre les civils palestiniens en Cisjordanie, soulignant « les exigences qu’il exprime auprès des autorités israéliennes pour qu’elles y mettent un terme ».

Au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, il a d'ailleurs exprimé « sa grande préoccupation concernant la montée des violences » dans ce territoire occupé. Au moins 200 personnes y sont mortes ces dernières semaines des suites d'incursions commises par l'armée israélienne et les colons. Plusieurs observateurs ont qualifié ces derniers jours leur comportement de « nettoyage ethnique », à l'instar de l'ancien ambassadeur français en Israël, Gérard Araud.

S'agissant de Gaza, tout en réaffirmant auprès de Benjamin Netanyahou « le droit d’Israël à se défendre », le président français a plaidé pour une trêve humanitaire immédiate en appelant l’attention du chef du gouvernement israélien « sur les risques humanitaires et les trop nombreuses pertes civiles liées aux opérations militaires en cours dans la bande de Gaza ». Il a par ailleurs souligné la « nécessité d’éviter toute extension du conflit, notamment au Liban ».

Refuser le silence face aux horreurs

Emmanuel Macron, qui s'est dernièrement vu reprocher par des ambassadeurs au Moyen-Orient son soutien inconditionnel à Israël au début de la guerre menée à Gaza, a aussi plaidé pour « la nécessité d’ouvrir un horizon politique » visant à instaurer la paix au Proche-Orient. « Seule la solution de deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte-à-côte en paix et en sécurité, permettra d’assurer une stabilité au Proche Orient », a-t-il réaffirmé.

L'heure, pour les ONG, est à l'urgence d'instaurer un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « Le monde ne peut pas rester silencieux alors que les hôpitaux, qui devraient être des refuges, sont transformés en scènes de mort, de dévastation et de désespoir », allusion faite aux scènes terribles qui ont cours dans l'hôpital Al-Shifa, a récemment déclaré le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, réitérant ses appels à l'arrêt immédiat des combats.

Pour le Commissaire général de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, « le mépris pour la protection des infrastructures civiles, y compris les installations de l'ONU, les hôpitaux, les écoles, les abris et les lieux de culte, témoigne du niveau d'horreur que vivent chaque jour les civils à Gaza ». Deux écoles de l'UNRWA ont été bombardés, samedi 18 novembre, par Israël, faisant des dizaines de morts.

« Cette guerre fait chaque jour un nombre effarant et inacceptable de victimes civiles, notamment des femmes et des enfants. Cela doit cesser », a exhorté le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui martèle la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat.

Lire aussi :
Israël/Palestine : des ambassadeurs inquiets du virage pro-israélien de la France
Emmanuel Macron exhorte Israël à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza
« Trop c’est trop ! » : les agences de l'ONU exigent un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier janvier le 20/11/2023 19:39 | Alerter
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On se souvient de monsieur Hollande tandis que les palestiniens étaient massacrés en dire, Israel à le droit de se défendre.
On a parfois l'impression que président et bar PMU se valent.
Des centaines de morts et le mec te sors. Ben quoi. C'est normal. Tout à fait normal.
Monsieur Macron est quand même un peu plus mesuré.

2.Posté par Premier janvier le 20/11/2023 20:08 | Alerter
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J'ai lu l'article en diagonale. Que les sous titres.
Je n'avais pas lu que monsieur Macron avait casé la même phrase.
A savoir la Palestine a le droit de se défendre. Oups! Israel!
Nous autres pouvons faire de l'humanitaire dit t'il.
Mais ce qui nous importe est que vous ne dérogiez pas de vos (nos) habitudes.
Foutez-vous sur la gueule entre vous, mais n'allez pas jusqu'au Liban.
On a pas l'habitude.

3.Posté par Premier janvier le 20/11/2023 20:18 | Alerter
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La solution à deux Etats a pu être possible à un moment mais ne l'est plus aujourd'hui.
On bien alors moi aussi en 2023 je vais ressortir des phrases de 1920.
On est d'accord. Tout le monde penserait de moi, ce mec est barré.
Comment un colon qui installé et donc bien chez lui pourrait de son propre chef se dire un matin. Tiens je vais déménager. Tandis que rien ne le lui a jamais fait penser.
Tous autant que nous sommes savons de là ou nous habitons qu'il n'est pas chez nous.
Ce sont juste des lois. Des droits qui nous le permettent.

4.Posté par Mohamed EL BAKI le 21/11/2023 00:36 | Alerter
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Elbakimohamed74
Un simple frappel de l'Histoire?Les Nations Unies avaient imposé un partage.Partage plus favorable aux israéliens d'ailleurs ( une injustice ).
POUEQUOI AUJOURD HUI LES NATIONS UNIES N APPLIQUENT PAS LE PARTAGE QU ELLES AVAIENT IMPOSE ...
DEUX PEUPLES DEUX ETATS. OU EST LA JUSTICE ? OU SONT LA PAROLE ET LES RESOLUTIONS DES NATIONS UNIES.
La PALESTINE DOIT RETROUVER LES FRONTIERES DU PARTAGE DE L O N U ...l
LE PEUPLE PALESTINIEN DOIT RETROUVER SA TERRE.

5.Posté par Premier janvier le 21/11/2023 20:12 | Alerter
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.... Je suis juif.
J'habite dans un endroit ou ne se trouvent que des arabes.
Je dois déménager dans un endroit ou ne se trouverait que des juifs.
Puisque c'est ça le logiciel.
Et inversement. Les arabes devraient déménager là ou ne se trouverait que des arabes
Là ou j'habite ne devrait se trouver que des juifs.
Si je prends pour support, exemple, mon corps. Il est ma limite. Notre corps est notre seule limite. Puisque l'on part d'un raisonnement, limite physique (frontière)
Mais aussi limite physique mon corps. Il a lui aussi un bord, une limite.
Qui comme peut l'être une frontière se trouve toujours au même endroit.
Ce n'est peut être pas un bon exemple, puisqu'elle ne l'est toujours qu'au moment ou elle l'est.
Ce qui n'est pas le cas s'agissant de mon corps. Tant que j'existerais, sa limite se trouvera toujours au même endroit.
Et comme d'habitude j'ai perdu le fil. je sais ce que je voulais dire mais je l'ai perdu.
Pour taper dix lignes ça prend cent ans. Ca m'énerve. Les fautes. Il ne faut pas qu'il manque un mot. et pendant ce temps là ton idée de départ à le temps puisque tu ne dois plus penser à elle de se faire la belle.
Il faudrait toujours rester écolier. Comme on nous l'apprend à l'école lorsque l'on apprend à rédiger une rédaction, d'abord écrire tous les mots qui viennent à l'esprit, ensuite seulement rédiger.

6.Posté par Rond LEDARON le 21/11/2023 20:27 | Alerter
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Aux vues des informations imagées ou non que le premier personnage de l'état doit avoir en sa possession, des informations qui circulent au sein des réseaux sociaux que tout un chacun peu voir, il est normal que tout êtres humains réagissent à la barbarie Ssioniste.
Trop c'est trop !!!

7.Posté par Premier janvier le 21/11/2023 20:40 | Alerter
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Moi ce que je me demande, puisque comme je le disais plus haut, notre seul référentiel ne peut être que notre corps, c'est comment peut t-on prétendre être son voisin, mais aussi le voisin de son voisin etc sans fin.
Mais aussi être le voisin du voisin tandis que l'on ne l'a jamais été.
Après je raisonne en tant que français.
Je raisonne depuis ce que j'ai toujours connu. Mon voisin est ce qu'il est et c'est très bien ainsi.

8.Posté par Premier janvier le 21/11/2023 20:44 | Alerter
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Si je dis, depuis chez nous, mon voisin doit être arabe. Je vais me faire enfermer.

9.Posté par Premier janvier le 21/11/2023 20:47 | Alerter
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.... On dira de moi. Ce mec est raciste. Ce mec est extrémiste. Ce mec est fou....

10.Posté par Premier janvier le 22/11/2023 20:14 | Alerter
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De ce que l'on dit. Par exemple mon voisin doit être arabe. Et mon voisin doit être juif. Notez que j'ai utilisé le mot et (les deux en même temps).
Mais les mêmes (les politiques) d'en dire aussi le contraire.
Mon voisin doit être juif ou arabe. Ou (l'un ou l'autre).
Là on a dit l'autre est. Il est ce que l'on a dit qu'il est. C'est ou se trouve je qui manque.
Le problème est que tout le monde est je. Je est donc forcément un autre.
A moins de se confondre avec un autre soi même pour que l'on s'aime.

11.Posté par Premier janvier le 22/11/2023 20:44 | Alerter
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Mon voisin doit être arabe.
Mon voisin doit être juif.
C'est cela que l'on défend (la république).
Tout en en disant que c'est avoir un logiciel arriéré .
Je n'arrive pas à comprendre cette contradiction.

12.Posté par Premier janvier le 26/11/2023 20:02 | Alerter
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Des choses il faut toujours en dire les mêmes choses.
C'est tout ce qui en fait qu'elles sont vraies.
Vraies souvent confondu avec juste, réel.
1+1=2 par exemple. Sans jamais dire quoi.

13.Posté par Premier janvier le 26/11/2023 20:08 | Alerter
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Un. Personne n'a jamais vu un.
Je suis un. Mon voisin aussi....


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