La Tunisie fêtait, lundi 14 janvier, les deux ans de la fin du règne de Ben Ali. Après la chute de ce dictateur, le pays était rempli d’espoir mais aujourd’hui, face à un changement qui tarde à venir, la déception des Tunisiens se fait sentir, dans un pays miné par le chômage.
Plusieurs partis de l’opposition ont ainsi défilés sur l'avenue Bourguiba, criant des slogans comme « Démocratie et justice, développement et emploi ». « Rien n'a relativement changé à l'exception de la liberté d'expression et de manifestation », estime ainsi Iadh Dahmani, un député du parti Républicain.
L'Assemblée constituante, chargée de rédiger une nouvelle Constitution, n'a toujours pas achevé son travail pour lequel elle a été élue en octobre 2011. Le président tunisien Moncef Marzouki a cependant assurée que la Constitution sera prête avant la mi-avril 2013.
Reste que la Tunisie souhaite ardemment tourner la page Ben Ali. Sa chute symbolique a pris forme avec la vente aux enchères de ces biens luxueux. Mais même dépouillé d’une grande partie de sa fortune, le dictateur déchu, âgé de 76 ans, et sa femme Leïla est tranquille. Le royaume saoudien, où il a trouvé refuge, refuse de l’extrader vers la Tunisie où il a été condamné à la prison à vie, en dépit d'un mandat d'arrêt émis par Interpol.
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