La Tunisie organisait, dimanche 13 octobre, le second tour de l’élection présidentielle, le second scrutin démocratique pour le pays du jasmin. Kais Saied, arrivé en tête du premier tour le 15 septembre à la surprise des observateurs, est donné grand vainqueur de la présidentielle. Ce spécialiste de droit constitutionnel, sans parti, est crédité de plus de 70 % de suffrages selon les sondages de sortie des urnes.*
Kais Saied, qui affiche un conservatisme sociétal, a bénéficié du soutien du Congrès pour la République de Moncef Marzouki, ancien président de la République, ou encore du parti islamiste Ennahdha, qui a remporté 52 sièges sur 217 au Parlement à l’issue des élections législatives organisées dimanche 6 octobre.
Le candidat indépendant, présenté comme un néophyte en politique, faisait face à l’homme d’affaires Nabil Karoui. Le patron de la chaîne tunisienne Nessma et fondateur du parti Qalb Tounès (« Le cœur de la Tunisie ») a été libéré de prison quatre jours avant le deuxième tour mais demeure poursuivi pour fraude fiscale. Son parti a toutefois fait une entrée remarquée à l'Assemblée constituante, avec 38 sièges.
A 61 ans, Kais Saied succède ainsi à Béji Caïd Essebsi, décédé en juillet.
*Mise à jour : Selon l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) qui en a fait l'annonce lundi 14 octobre, Kaïs Saïed a obtenu 72,71 % des voix.
Lire aussi :
La Tunisie à l'heure présidentielle : des résultats surprises à l'issue du premier tour
Kais Saied, qui affiche un conservatisme sociétal, a bénéficié du soutien du Congrès pour la République de Moncef Marzouki, ancien président de la République, ou encore du parti islamiste Ennahdha, qui a remporté 52 sièges sur 217 au Parlement à l’issue des élections législatives organisées dimanche 6 octobre.
Le candidat indépendant, présenté comme un néophyte en politique, faisait face à l’homme d’affaires Nabil Karoui. Le patron de la chaîne tunisienne Nessma et fondateur du parti Qalb Tounès (« Le cœur de la Tunisie ») a été libéré de prison quatre jours avant le deuxième tour mais demeure poursuivi pour fraude fiscale. Son parti a toutefois fait une entrée remarquée à l'Assemblée constituante, avec 38 sièges.
A 61 ans, Kais Saied succède ainsi à Béji Caïd Essebsi, décédé en juillet.
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