Malgré le temps instable, la 2e édition du Grand Ramdam a trouvé son public : 20 000 personnes s’étaient déplacées, 2 000 de plus que l’an dernier. Cette fête populaire se donne pour mission de proposer des concerts gratuits d’artistes de culture arabe et maghrébine. Une initiative du ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la Cité de la musique et le parc de la Villette (Paris, 19e).
Une manifestation inscrite dans la durée ?
Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a pris un peu de temps pour se promener dans les coulisses du Grand Ramdam. Après avoir salué les artistes La Fouine et la Tunisienne Nabiha Karaouli , le ministre, accompagné de la secrétaire d’Etat déléguée à la jeunesse Jeannette Bougrab, a partagé le repas d’iftar préparé pour les équipes artistiques et techniques. Avant d’assister au plateau musical préparé par France Ô, le ministre a expliqué à Saphirnews sa vision de ce festival.
« J’aimerais voir installer le principe de cette fête transméditerranéenne, car cette culture appartient aussi à la France. » L’initiateur du Grand Ramdan semble optimiste, mais comment a-t-il eu l’envie d’organiser un tel événement ? « C’est une idée ancienne, je faisais cela avec les Nuits du Ramadan sur France Télévisions, c’est la suite logique. J’aime cette musique pour l’atmosphère qu’elle dégage et je la mettrai à l’honneur tant que je le pourrais », poursuit le ministre.
Cette manifestation a-t-elle alors une chance de s’installer dans la durée ? « J’espère que cela va continuer d’année en année. A partir du moment où l’on a réussi à convaincre Jacques Martial, le président du Parc de la Villette, Laurent Bayle, le directeur de la Cite de la musique, et Alain Weber, à la direction artistique, j’ai l’impression que l’on fait quelque chose qui résistera au temps. »
« J’aimerais voir installer le principe de cette fête transméditerranéenne, car cette culture appartient aussi à la France. » L’initiateur du Grand Ramdan semble optimiste, mais comment a-t-il eu l’envie d’organiser un tel événement ? « C’est une idée ancienne, je faisais cela avec les Nuits du Ramadan sur France Télévisions, c’est la suite logique. J’aime cette musique pour l’atmosphère qu’elle dégage et je la mettrai à l’honneur tant que je le pourrais », poursuit le ministre.
Cette manifestation a-t-elle alors une chance de s’installer dans la durée ? « J’espère que cela va continuer d’année en année. A partir du moment où l’on a réussi à convaincre Jacques Martial, le président du Parc de la Villette, Laurent Bayle, le directeur de la Cite de la musique, et Alain Weber, à la direction artistique, j’ai l’impression que l’on fait quelque chose qui résistera au temps. »
Des concerts sous le signe du Printemps arabe
Après une projection dans le futur du Grand Ramdam, retour au show version 2011. Comme dans beaucoup d’autres manifestations, c’était le Printemps arabe qui était à l’honneur du festival. L’emblématique rappeur tunisien, El General était là pour défendre ses nouvelles chansons, des cartouches aiguisées contre les membres du gouvernement de transition tunisien, pour certains anciens pontes de Ben Ali. A ces nouveautés, il fallait ajouter son titre phare, Raïs El Bled. Morceau à charge contre l’ancien dictateur, qui a valu à son auteur un petit séjour en prison. En plus de son concert à la Cité de la musique, le rappeur a fait un passage remarqué sur le plateau de France Ô, en début de soirée.
Et sur ce même plateau se sont enchainés des classiques du raï français : Khaled, Rachid Taha, mais aussi La Fouine ou Kenza Farah. Du côté des artistes du Maghreb, la Tunisienne Nabiha Karaouli a partagé la scène avec Hakim, le lion d’Egypte. Des concerts à savourer sur la pelouse.
Et sur ce même plateau se sont enchainés des classiques du raï français : Khaled, Rachid Taha, mais aussi La Fouine ou Kenza Farah. Du côté des artistes du Maghreb, la Tunisienne Nabiha Karaouli a partagé la scène avec Hakim, le lion d’Egypte. Des concerts à savourer sur la pelouse.