« A Dieu nous appartenons et à Lui nous revenons. » La mosquée de La Souillarderie pleure le décès d’Ahmed Lamri. L’imam, tout juste âgé de 44 ans, est décédé dimanche 19 avril des suites du Covid-19.
« La mosquée de Paris vient de perdre l’un de ses imams à Nantes. (…) Toutes mes plus sincères condoléances à sa famille et à tout le personnel religieux », a informé via Twitter Chems-Eddine Hafiz.
Ahmed Lamri, qui était père de quatre enfants, était un imam détaché d'Algérie, appelé à poursuivre sa mission religieuse en France depuis mars 2018, nous indique le recteur de la Grande Mosquée de Paris. L'imam, affecté en France pour une durée de quatre ans (et non uniquement pour le mois du Ramadan), exerçait depuis bientôt deux ans à la mosquée Khadija de Nantes jusqu’à son hospitalisation en mars dans un état grave.
Le ministre algérien des Affaires religieuses, Youcef Belmehdi, a présenté ses condoléances à la famille de l’imam, informant qu’Ahmed Lamri officiait durant plusieurs années en tant qu'imam à Mohammadia, une ville proche de la capitale Alger, avant son détachement en France. Une autorisation des autorités algériennes a été obtenue pour le rapatriement prochain du corps, nous fait savoir Chems-Eddine Hafiz.
« La mosquée de Paris vient de perdre l’un de ses imams à Nantes. (…) Toutes mes plus sincères condoléances à sa famille et à tout le personnel religieux », a informé via Twitter Chems-Eddine Hafiz.
Ahmed Lamri, qui était père de quatre enfants, était un imam détaché d'Algérie, appelé à poursuivre sa mission religieuse en France depuis mars 2018, nous indique le recteur de la Grande Mosquée de Paris. L'imam, affecté en France pour une durée de quatre ans (et non uniquement pour le mois du Ramadan), exerçait depuis bientôt deux ans à la mosquée Khadija de Nantes jusqu’à son hospitalisation en mars dans un état grave.
Le ministre algérien des Affaires religieuses, Youcef Belmehdi, a présenté ses condoléances à la famille de l’imam, informant qu’Ahmed Lamri officiait durant plusieurs années en tant qu'imam à Mohammadia, une ville proche de la capitale Alger, avant son détachement en France. Une autorisation des autorités algériennes a été obtenue pour le rapatriement prochain du corps, nous fait savoir Chems-Eddine Hafiz.
Des hommages nombreux envers l'imam
Les témoignages d'hommage envers ce jeune imam se sont multipliés sur les réseaux sociaux depuis l'annonce de son décès. « Durant les deux années passées à Nantes, (Ahmed Lamri) a marqué les fidèles qui l’ont côtoyé par sa simplicité, sa modestie et la force de son verbe lors des prêches du vendredi », a fait savoir Hassen Mehenni, président de l’Association culturelle des musulmans de Nantes Est (ACMNE) dans un message écrit parvenu à Ouest-France.
« Il s’est énormément impliqué dans le projet de construction de la nouvelle mosquée, porté par l’association ACMNE qui gère la salle de prière où il officiait. La communauté musulmane de Nantes se sent aujourd’hui orpheline avec la perte de son imam auprès de qui elle trouvait réconfort et bon conseil », a-t-il conclu.
La mosquée Assalam de Nantes a également exprimé « ses vives condoléances » et « ses sincères sentiments de compassion » aux proches de l’imam. Ahmed Lamri « était connu pour sa bonne morale, sa gentillesse et son dévouement sincère », a indiqué la mosquée, décrivant l’homme comme un imam « agissant dans la transmission du savoir authentique et la consolidation de la solidarité ».
Selon le bilan officiel dressé par le ministère de le Santé en date du lundi 20 avril, le Covid-19 a tué près de 20 000 personnes en France.
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Coronavirus en France : la création de carrés musulmans, une nécessité face à l'urgence
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La mosquée Assalam de Nantes a également exprimé « ses vives condoléances » et « ses sincères sentiments de compassion » aux proches de l’imam. Ahmed Lamri « était connu pour sa bonne morale, sa gentillesse et son dévouement sincère », a indiqué la mosquée, décrivant l’homme comme un imam « agissant dans la transmission du savoir authentique et la consolidation de la solidarité ».
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