Quelques centaines d'Algériens se sont rassemblés pour manger ensemble, samedi 3 août, sur une place de Tizi Ouzou, l'une des principales villes de Kabylie.
Organisé en plein Ramadan, ce pique-nique géant, idée née d'un collectif de citoyens anonymes et soutenu par les activistes du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), avaient pour objectif de dénoncer « l'islamisation du pays ». En mangeant et buvant aux yeux de tous, en plein mois du Ramadan, les non-jeûneurs entendaient dénoncer « le climat de terreur qui règne contre ceux qui ne jeûnent pas » en Algérie.
« Nous voulons dénoncer l'inquisition des autorités » et « l'instrumentalisation de la religion », a lancé l'un des initiateurs du rassemblement à la presse, estimant que les autorités se devaient de « respecter les libertés individuelles et de cesser les persécutions contre les non-jeûneurs ». De nombreuses personnes issues de la minorité berbère, dont l'attachement à la religion musulmane est moindre, avaient répondu à l'appel. « Je ne suis pas arabe. Je ne suis pas obligé d'être musulman », pouvait-on lire sur une pancarte.
Quelques jeûneurs ont par ailleurs apporté leur soutien à cette action, la première du genre dans le pays. Elle intervenait une quinzaine de jours après le contrôle par des gendarmes d'une cafétéria fréquentée durant la journée par des non-jeûneurs, à Tifra, à 35 kilomètres au nord de Tizi Ouzou. Mais le déjeuner du 3 août a pu se dérouler dans le calme.
En Algérie, durant le mois du Ramadan, les restaurants sont ouverts seulement dans les hôtels de luxe et les autorités incitent la population à respecter - dans l'espace public - le jeûne sous peine d'arrestation.
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