Abdelaziz Bouteflika entre la vie et la mort ? Les rumeurs vont bon train depuis l’hospitalisation du chef d’Etat algérien à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce à la suite d'un petit AVC.
Le quotidien algérien Mon Journal et son pendant arabophone Djaridati avaient annoncé en milieu de semaine dernière qu'Abdelaziz Bouteflika était rentré en Algérie dans un « état comateux ». Des informations démenties par le pouvoir qui a décidé de procéder à la saisie de ces deux journaux, dimanche 19 mai.
C’est une première depuis dix ans, ce qui témoigne de la nervosité des autorités à ce sujet. Depuis l’hospitalisation du président algérien le 27 avril, l’attitude du gouvernement laisse dubitative. Il refuse en effet de communiquer toute information relatives à la santé du dirigeant. Cette absence de communication suscite bien des interrogations.
Offusquée par la saisie de deux journaux, la presse du pays à dénoncé le black-out autour de la santé du président algérien. Face à ce silence, les appels de l’opposition se sont également multipliés pour faire appliquer l’article 88 de la Constitution sur une procédure d’empêchement du président permettant la nomination d’un nouveau chef d’Etat. L’avocat Ali Yahia Abdennour, un chef historique de l’opposition, a ainsi appelé Bouteflika à « passer la main », jugeant que la maladie rendait « indispensable son retrait » après 14 ans au pouvoir.
Les autorités algériennes se sont finalement décidées à rompre le silence sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika lundi 20 mai. « Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement », a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
« La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir », a-t-il ajouté, en s’en prenant « à certains médias étrangers » qui, en diffusant « de fausses informations concernant le président » et « les institutions républicaines », visent en fait l’Algérie « dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité ».
Pour leur part, les autorités françaises ne laissent filtrer aucune information, Paris considérant qu'il appartient à l'Algérie de communiquer sur la santé de son président. Les prochaines élections présidentielles y sont prévues en avril 2014.
Depuis l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika en 2005 toujours au Val-de-Grâce, des rumeurs sur l’aggravation de son état de santé et même sa mort naissent régulièrement.
Lire aussi :
Algérie : Bouteflika confirme sa mort
Abdelaziz Bouteflika a quitté le Val-de-Grâce
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C’est une première depuis dix ans, ce qui témoigne de la nervosité des autorités à ce sujet. Depuis l’hospitalisation du président algérien le 27 avril, l’attitude du gouvernement laisse dubitative. Il refuse en effet de communiquer toute information relatives à la santé du dirigeant. Cette absence de communication suscite bien des interrogations.
Offusquée par la saisie de deux journaux, la presse du pays à dénoncé le black-out autour de la santé du président algérien. Face à ce silence, les appels de l’opposition se sont également multipliés pour faire appliquer l’article 88 de la Constitution sur une procédure d’empêchement du président permettant la nomination d’un nouveau chef d’Etat. L’avocat Ali Yahia Abdennour, un chef historique de l’opposition, a ainsi appelé Bouteflika à « passer la main », jugeant que la maladie rendait « indispensable son retrait » après 14 ans au pouvoir.
Les autorités algériennes se sont finalement décidées à rompre le silence sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika lundi 20 mai. « Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement », a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
« La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir », a-t-il ajouté, en s’en prenant « à certains médias étrangers » qui, en diffusant « de fausses informations concernant le président » et « les institutions républicaines », visent en fait l’Algérie « dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité ».
Pour leur part, les autorités françaises ne laissent filtrer aucune information, Paris considérant qu'il appartient à l'Algérie de communiquer sur la santé de son président. Les prochaines élections présidentielles y sont prévues en avril 2014.
Depuis l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika en 2005 toujours au Val-de-Grâce, des rumeurs sur l’aggravation de son état de santé et même sa mort naissent régulièrement.
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